Un conseil d’administration d’Essonne-Sahel s’est tenu le lundi 25 juin 2018 ; compte-rendu ci-dessous.
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CA E-S 14/05/2018
Le 12 mai : Participation à la journée contre l’esclavage
A l’occasion des 170 ans de l’abolition de l’esclavage, le Comité des jumelages de Chilly-Mazarin s’est associé à cette journée organisée par l’association EFAPO et la mairie de Chilly-Mazarin : plantation d’un arbre symbolique, exposition, débats, moments festifs … Le comité des jumelages a exposé des panneaux sur ses actions à Diéma et participé à la réception de classes sur le thème de « l’esclavage et du mieux vivre ensemble » .
Conduite de projet
Des guides sur les AEP :
►Bibliographie Accès à l’eau potable
Des retours d’expériences de déroulement de projets :
►Cadre logique projet AEP Diallara, 2011
►Fiche de suivi, CDJ Chilly-Mazarin, 2013
►Processus de conduite d’un projet d’AEP, Les Amis du Jumelage, 2016
Des exemples de :
►TDR pour un diagnostic eau, Koréra Koré, 2016
► Convention de délégation de la maîtrise d’ouvrage, Koréra Koré, 2015
Les réalisations
Une AEP rurale est installée dans un village dont la population est comprise entre 1 000 et 3 000 habitants. Elle comporte en moyenne 6 bornes fontaines publiques, avec souvent une desserte particulière pour l’école et le point santé, et une augmentation des demandes de branchements privés. Le château d’eau est dimensionné en général entre 15m3 et 25 m3 pour une consommation journalière de 15 à 20 litres par habitant.
Commune | Village | Nombre d’habitants | Volume du château d’eau | Nombre de bornes fontaines | Energie |
Sandaré | Samantara | 2 800 | 15m3 | 4 | Solaire |
Diallara | 1 500 | 15m3 | 4 | Solaire | |
Assatiémala | 2 340 | 20m3 | 6 | Solaire | |
Lakamané | Gory | 1 400 | 15m3 | 6 | Solaire |
Kaniara | 2 780 | 25m3 | 8 | Solaire | |
Koréra-Koré | Lakoulé | 3 500 | 15m3 | 6 | Solaire |
En orange, les AEP réalisées par le réseau Essonne-Sahel.
- Une AEP rurale en évolution : Koréra-Koré et le développement du maraîchage → AEP-PM K-K – Visuel de l’évolution du projet
- Une AEP de ville en développement : Diéma
En 1995, une première AEP est mise en service pour un gros village d’environ 5000 habitants.
Devenu chef lieu de cercle et préfecture, la population de Diéma a eu rapidement tendance à croître, d’autant que les routes Bamako-Kayes et Nioro-Diéma en ont fait un véritable carrefour routier international. La conséquence est que la population atteint aujourd’hui 17000 habitants pour la ville-centre et ses hameaux. Parmi cette population, les agriculteurs sont en diminution relative, et les comportements des habitants ont évolué. En 2005, le besoin en eau potable pour les 5 années suivantes était estimé à 15 l/j et par habitant et a atteint en réalité 30l/j.
L’AEP créée en 1995 dans le cadre du programme Européen « Programme Régional Solaire » (PRS) était composée de 2 forages alimentant un château d’eau de 30m3 avec un pompage solaire de 72 panneaux, une grande première pour la région. Ce système alimentait deux bornes fontaines dont une à haut débit pour les charretiers, produisant jusqu’à 40 m3 jour.
En 1998, un pompage thermique a été ajouté. Cette réalisation atteignait alors des productions annuelles de l’ordre de 18 000 m3.
Un entretien et une maintenance exemplaires ont permis son maintien en activité durant 20 années.
En raison du développement économique de Diéma, la Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie (DNHE) et l’Agence Française de développement (AFD), ont engagé en 2005 une nouvelle AEP, mise en service en 2007. Un château d’eau de 50 m3 est alimenté par 2 forages pompés par moteurs thermiques renforcés par une station solaire de 24 panneaux.
En 2010 un programme EDDN a permis la rénovation de la première AEP et l’extension de la production solaire avec 14 panneaux supplémentaires. Les deux AEP ont été raccordées, ce qui en faisait un système unique de 4 forages et 3 châteaux d’eau pour un potentiel maximum de production de 250 m3/jour, préfigurant une AEP unique à l’horizon 2020 au potentiel de production de 500 m3/j.
Aujourd’hui, le système de pompage est raccordé à la centrale électrique hybride d’Energie Mali. Un forage très productif (14m3/h) du village de Fangouné Bambara, situé au nord de la ville, a été raccordé à l’ensemble et a permis la desserte en eau des quartiers NORD. En 2016, les extensions de canalisations ont bénéficié au quartier SUD et aux écoles.
Actuellement, le nombre de branchements privés s’élève à 575 et les bornes fontaines sont 23 au total. Le comité de gestion de l’AEP est remplacé par la SOMAGEP – SA pour assurer l’exploitation et la gestion de l’ensemble. C’est donc cette entité qui assure dorénavant, la responsabilité et les pronostics pour l’avenir de l’eau à Diéma.
→ Plan succinct de l’AEP de Diéma
La suite : Gestion des AEP
Protégé : Aménagement d’un bas-fond du village de Kembé
La gouvernance locale consiste en un ensemble d’institutions, de mécanismes et de processus qui permettent aux citoyens et aux groupements de citoyens d’exprimer leurs intérêts et leurs besoins, de régler leurs différends et d’exercer leurs droits et obligations à l’échelon local.
Gestion des AEP
Page en construction…
On entend par gestion de l’eau, une organisation qui permet d’assurer la pérennité des équipements par l’entretien et la maintenance, l’accès équitable à l’eau et la préservation de la qualité de l’eau
1. Acteur
► Contrat de travail technicien-animateur eau et assainissement, Diéma, 2012
2. Formations et sensibilisation
► Formation à la gestion d’une AEP, Koréra Koré, 2015
► Formation à la plomberie, Lakamané, 2016
3. Suivi de l’AEP
- Outils de suivi
- STEFI
- Maintenance
4. Préservation de la qualité de l’eau
L’accès à l’eau potable et sa bonne conservation, de l’exhaure au transport jusqu’à sa consommation, permet une amélioration de l’état sanitaire des populations. Mais celui-ci dépend autant des pratiques d’hygiène et des équipements individuels et collectifs d’assainissement.
La suite : Conduite de projet des AEP
Quand les enfants des rues de Bamako exposent la violence de leur quotidien
A la galerie Fait & Cause, à Paris, le photographe Arnold Grojean donne à voir le résultat des ateliers photographiques qu’il a menés sur plusieurs années avec des enfants des rues de Bamako, au Mali. Le résultat, beau et passionnant, met en lumière la situation dramatique de ces jeunes que peu de monde voit.